La peinture japonaise (絵画, kaiga ), l’un des plus anciens des arts japonais, a traversé tout au long de son histoire une grande variété de genres et de styles.
Présentation
Les rares peintures funéraires de quelques kofun du VIe siècle (des tertres funéraires) semblent d’inspiration purement japonaise. Mais au cours des siècles suivants, la peinture japonaise (avant 1868, au début de l’ère Meiji) présente à la fois la synthèse mais aussi la rivalité entre l’esthétique japonaise, native, et l’adaptation d’idées importées de la peinture chinoise ou de l’art occidental. La peinture chinoise, assimilée ou rivale, étant perceptible dans plusieurs thèmes : le paysage, les fleurs et oiseaux, les portraits. Dans un paysage, la fragmentation d’une vaste scène par l’interposition de nuages dispersés régulièrement est une de ces adaptations de l’art chinois par l’art japonais.
L’influence de la peinture chinoise ne s’applique pas à tous les types, à tous les styles de peintures. Ainsi deux styles issus de périodes très éloignées dans le temps mais liées par des procédés similaires ont eu une grande popularité et des prolongements jusqu’à l’époque actuelle, ils se distinguent très nettement de l’art chinois : la peinture de l’époque de Heian (794-1185) et l’école Rinpa (apparue au début du XVIIe siècle). De même l’école Tosa (fondée au XVe siècle) a repris le style dit « yamato-e » des rouleaux enluminés, horizontaux et narratifs, les emaki (apparus au VIIIe siècle, à l’époque de Heian), qui manifestent un style spécifiquement japonais. Le procédé de représentation de l’espace par la » perspective aux toits enlevés« , qui permet d’entrer par le regard à l’intérieur des habitations, est le plus caractéristique de ces procédés typiquement japonais. Par ailleurs, le nombre de scènes tournées vers la vie quotidienne du peuple, ainsi que le monde des esprits – les yōkai – ou des scènes qui présentent des animaux agissants comme des hommes sur les rouleaux enluminés et sur les estampes, tous ces sujets sont rares en Chine et se rencontrent régulièrement au Japon, où l’époque contemporaine leur a donné une nouvelle vie dans le dessin de manga et les anime.
L’estampe japonaise nait d’un dessin au pinceau sur une feuille de papier par un peintre. Ce dernier fait, ensuite, réaliser par des professionnel-les des épreuves en nombre limités de cet original, lequel disparait dans l’opération. Le mouvement artistique de l’ukiyo-e est essentiellement connu par ses estampes mais c’est aussi une peinture populaire et narrative réalisée par ces peintres et en lien direct avec l’esprit et le style de ces estampes, aux XVIIIe et XIXe siècles.
L’influence occidentale ne devient significative qu’à partir de la fin du XIXe siècle, à l’ère Meiji, parallèlement au développement du japonisme en Occident, mais elle est accompagnée par un regain de références picturales aux peintures anciennes japonaises.
Dans les années 1870, la peinture japonaise de l’ère Meiji, est en effet touchée par l’occidentalisation du Japon à laquelle adhère une grande partie de la population. Un mouvement radicalement divergent se manifeste dans les années 1880-90 en commençant par réévaluer le patrimoine et les styles hérités de l’histoire de l’art japonais (histoire de l’art dont l’institution est fondée à cette époque). Ce nouvel art nihonga, à l’encre sur soie qui se poursuit jusqu’à aujourd’hui, a néanmoins intégré certaines caractéristiques de la peinture occidentale à la fin du XIXe siècle. Quant à elle, la peinture moderne japonaise occidentalisée, yōga, est d’abord à l’huile mais ouverte à toutes les nouvelles pratiques. Dans les années 1920-40 les différents mouvements modernes n’ont pas tous eu le même succès chez les peintres yōga. L’abstraction géométrique a rencontré peu d’échos avant-guerre, alors que l’impressionnisme, les fauves puis le surréalisme et sa version abstraite étaient plus répandus aux côtés de nombreuses peintures réalistes ou aux déformations étranges.
Aux XXe et XXIe siècles, la découverte de la préhistoire de l’archipel, la céramique de la période Jōmon en particulier, et son aspect kawaii, a participé à la naissance d’un regard moderne populaire. D’ailleurs depuis l’après-guerre, l’engouement populaire pour l’archéologie distingue le Japon du reste du monde. Mais le traumatisme de la guerre a eu aussi une répercussion violente et de très longue durée sur la motivation de nombreux artistes, entre autres le groupe Gutai dans les années 1950 mais aussi jusqu’à aujourd’hui. La peinture abstraite à l’huile sur toile mais surtout l’encre sur papier ont pu bénéficier au Japon d’une tradition de la calligraphie, en dépassant les motifs de l’écriture, dans le geste expressif seul. De constants échanges entre artistes travaillant dans d’autres domaines donnèrent une énergie spécifique à l’art contemporain japonais, avec la céramique, la photographie, la danse et le théâtre, voire la musique et l’architecture et avec des artistes étrangers, coréens en particulier (Lee Ufan, pour le groupe Mono-ha). Récemment les arts populaires contemporains, les mangas, et les techniques apportées par l’image numérique donnent une très grande tension formelle aux peintures sur soie qui en sont issues et à l’application de cette esthétique de la peinture sur soie aux nouvelles technologies comme l’estampe numérique.
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Japanese painting » (voir la liste des auteurs).
Intégralement revu, remanié et augmenté en fonction de références en français.
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