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Jacopo Bellini

Iacopo Bellini (ou Jacopo Bellini) (né en 1400 à Venise et mort en 1470) est un peintre venitien et dessinateur du xve siècle. Il est le père d’une dynastie d’artistes, dont Giovanni Bellini et Gentile Bellini. Il est héritier d’une grande famille de la noblesse Italienne. Sa fille Nicolosia épouse Mantegna en 1453

Biographie

Ses représentations de la Vierge à l’expression grave et au coloris somptueux gardent quelque chose de la tradition byzantine, encore bien présente à Venise dans la première moitié du xve siècle. D’autres tableaux qui lui sont attribués, se rattachent au style gothique et à l’art de Gentile da Fabriano, lequel vint à Venise pour décorer le palais des Doges.

Mais Iacopo a surtout travaillé à de grandes peintures décoratives aujourd’hui disparues. L’esprit de la Renaissance révélé à Iacopo par les artistes florentins, inspire une construction étudiée de ses tableaux et le déploiement de nobles architectures, et l’on y voit aussi s’exprimer le goût, déterminant pour l’école vénitienne, du paysage et du détail familier.

Principales œuvres

Vierge à l’Enfant (1450), Gallerie dell’Accademia de Venise.

 

 

Notes et références

  1.  Mina Gregori, Le Musée des Offices et le Palais Pitti : La Peinture à Florence, Paris, Éditions Place des Victoires, , p.62
  2.  Giovanna Nepi Sciré, La Peinture dans les Musées de Venise, Paris, Editions Place des Victoires, , p.41
  3.  Albums de dessins [archive]

Annexes

Bibliographie

Article connexe

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Quelques Oeuvres

 

La Vierge d’humilité adorée par un prince de la Maison d’Este est un tableau de Iacopo Bellini, peint vers 1440.

Le donateur agenouillé au pied de cette Vierge d’humilité assise à même le sol a longtemps été identifié avec Leonello d’Este, marquis de Ferrare de 1441 à 1450 — dont Iacopo Bellini a peint le portrait en 1441 (aujourd’hui perdu) — mais, selon une proposition récente, il pourrait s’agir, pour des raisons physionomiques, d’un de ses frères, Ugo ou Meliaduse.

Sur l’auréole de la Vierge, les mots suivants apparaissent deux fois : Ave Mater regina mundi (Salut à toi, Mère, reine du monde). Le traitement minutieux du paysage, plongé dans la pénombre, la facture raffinée et en particulier l’utilisation de minuscules touches d’or pour souligner les accents lumineux, ne sont pas sans évoquer l’art de Gentile da Fabriano, auprès de qui Iacopo semble s’être formé à Venise.

: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Tryptique de San Sébastien
Vierge à l’enfant
Tryptique de la Vierge
Tryptique de St Laurence

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