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Fidélio

Fidelio, op. 72, est l’unique opéra de Ludwig van Beethoven, d’abord composé en 18041. La version définitive date de 18142. Le livret est de Joseph Sonnleithner3.

Les principaux thèmes développés par le livret sont la dénonciation de l’arbitraire, incarné par le gouverneur d’une prison espagnole, l’appel à la liberté, et l’amour (notamment conjugal) qui pousse Leonore, déguisée en homme, à risquer sa vie pour libérer son époux Florestan.

Dans la tradition du Singspiel, l’ouvrage comporte des dialogues parlés.

Composition

Portrait de Ludwig van Beethoven en 1815 (détail) par Willibrord Joseph Mähler (1778–1860).

L’opéra est commandé à Beethoven par le baron Peter von Braun qui venait de racheter le Theater an der Wien. Le livret est tiré d’une pièce de Jean-Nicolas Bouilly intitulée Léonore ou l’amour conjugal, traduite par Joseph Sonnleithner, secrétaire du Theater an der Wien. Bouilly s’est lui-même inspiré d’un fait divers sous la terreur révolutionnaire : une femme travestie en homme s’était fait engager comme geôlier pour libérer son mari de la prison de Tours.

Beethoven tient en très haute estime ses idéaux de liberté et de fraternitéFidelio est si emblématique de ces thèmes que le compositeur n’hésitera pas à retravailler son œuvre à trois reprises pour qu’elle obtienne enfin le succès espéré. La première représentation eut lieu au Theater an der Wien le 4,3. Le premier public est constitué ce  d’officiers français qui apprécient peu l’ouvrage, desservi par un mauvais orchestren 1. L’œuvre est retirée après trois représentations. En décembre de la même année, au cours d’une réunion chez les Lichnowsky, Beethoven accepte avec l’aide de Stephan von Breuning mais à contrecœur, de faire des coupures, de fusionner les deux premiers actes et de composer une deuxième ouverture5. L’œuvre remaniée est donnée le , et obtient un demi-succès. Mais à la deuxième représentation, Beethoven retire l’ouvrage après une querelle avec le directeur du théâtre. Ce n’est qu’après une longue interruption que l’opéra sera mis de nouveau à l’affiche le 3 avec un nouveau librettiste Friedrich Treitschke. Beethoven procède à de nombreuses modifications et compose l’ultime version de l’ouverture. Beethoven de plus en plus sourd conduit la représentation, « aidé » par Michael Umlauf (qui plus tard crée la Symphonie no 9). Le succès est cette fois durable3.

Les ouvertures

Au fil des différentes révisions, Beethoven a composé quatre ouvertures pour son opéra6. Il est probable que l’ouverture jouée lors de la création de la première version fut celle aujourd’hui appelée l’ouverture nº 2 de Leonore (ou ouverture Leonore II) ; il s’agit d’une vaste page symphonique présentant tout le mouvement de l’opéra depuis l’atmosphère lourde et sombre de la prison, le caractère dramatique de l’action, l’arrivée de Don Fernando annoncé par le célèbre appel de trompette, et la joie extatique de la libération. Beethoven la remania pour la création de la deuxième version, en 1806 ; cette version, l’ouverture no 3, est aujourd’hui préférée à la précédente et est devenue une pièce de concert à part entière.

Cependant, la longueur et le caractère dramatique de ces deux ouvertures produisait avec le duo semi-comique qui ouvre l’acte I un contraste tel que Beethoven la réduisit pour une représentation (qui en fait n’eut jamais lieu) à Prague en 1807 ; il est probable que l’ouverture no 1, malgré son numéro, soit cette version. Enfin, pour la création de la version définitive en 1814, Beethoven dota son opéra, maintenant titré Fidelio, d’une nouvelle ouverture, plus courte, dans l’esprit d’un prélude, pour mieux introduire l’action de l’acte I. Cependant, à la suite d’une question de changement de tonalité, Beethoven dut transposer son ouverture d’ut majeur à mi majeur et il perdit du temps ce qui explique que lors de la première du , l’ouverture ne fut pas prête et on dut lui substituer une autre ouverture, on pense qu’il s’agit plus de celle des Ruines d’Athènes plutôt que de celle des Créatures de Prométhée. Beethoven acheva enfin la quatrième ouverture qui fut jouée lors de la deuxième représentation le .

Au début du xxe siècle, Gustav Mahler introduisit la tradition de jouer l’ouverture Leonore III avant le finale (no 16), à l’issue du duo du no 15. Cette coupure dans l’action peut se justifier par le caractère solennel du final, qui ne se conclut que par l’arrivée d’un deus ex machina. Cette disposition permet de récapituler musicalement l’action de tout l’opéra, avant que le sens profond, détaché de l’histoire elle-même, n’en soit tiré par le chœur dans un effet d’ensemble qui peut rappeler la Neuvième Symphonie. Cette tradition, supprimée au lendemain du départ de Mahler, se perpétua avec Bruno WalterWilhelm Furtwängler et Leonard Bernstein.

Instrumentation

L’orchestre est composé d’un piccolo, deux flûtes, deux hautbois, deux clarinettes, deux bassons, un contrebasson, quatre cors, deux trompettes, deux trombonestimbales, et cordes. S’ajoute une trompette dans les coulisses.

Argument

Portrait de Joseph Sonnleithner, librettiste de Fidelio.

Une prison d’État espagnole, non loin de Séville, au xviie siècle : Florestan est prisonnier au secret sur l’ordre de Don Pizarro, le féroce gouverneur d’une prison d’État. Pour le libérer, sa femme Léonore se déguise en homme sous le nom de Fidelio et vient travailler à la prison.

Acte I

Dans la cour intérieure de la prison.

Marzelline, la fille du geôlier Rocco, est courtisée par le portier Jaquino (Duo : «Jetzt, Schätzchen…») mais elle est secrètement amoureuse de Fidelio qui a gagné la confiance de son père («O wär ich schon mit dir verein»). À l’arrivée de Fidelio qui revient de la ville avec des provisions et des lettres, l’amour de Marzelline pour Fidelio est révélé au grand jour (Quattuor: «Mir ist so wunderbar»). Rocco est favorable à cette union mais s’inquiète des revenus du futur couple («Hat man nicht auch Gold beineben». Fidelio questionne Rocco sur les prisonniers et lui promet une aide indéfectible (Trio : «Gut, Söhnchen, gut hab immer Mut»). Don Pizarro arrive sur ces entrefaites et apprend, par une missive, l’arrivée prochaine du ministre Don Fernando. Redoutant que celui-ci ne découvre l’emprisonnement injustifié de Florestan, il décide d’éliminer son prisonnier («Ah! Welch ein Augenblick»). Il envoie un de ses sbires surveiller l’arrivée de Don Fernando et l’en avertir et demande à Rocco de tuer Florestan mais celui-ci s’y refuse et ne sera finalement chargé que de creuser la tombe de Florestan (Duo : «Jetzt, Alter, jetzt hat es Eile»). Fidelio, qui a tout entendu, se doute que la future victime est son mari et prie le ciel de lui redonner espoir («Komm, Hoffnung»). Elle demande à Rocco de laisser sortir les prisonniers pour une promenade à la lumière (Choeur: «O welche Lust») mais Florestan n’est pas parmi eux. Rocco demande à Fidelio de l’aider à creuser la tombe (Duo:«Wir beide graben nur das Grab»). Pizarro revient et reproche à Rocco d’avoir laissé sortir les prisonniers. Rocco prétexte l’anniversaire du nom du roi mais reçoit l’ordre de les faire rentrer dans leur cellule.

Acte II

Dans le cachot de Florestan, puis sur le terre-plein de la prison pour la scène finale.

Florestan dans son sombre cachot se lamente sur sa situation tragique mais accepte la volonté de Dieu («Gott, welch Dunkel hier»). Il évoque l’image consolatrice de son épouse (Duo avec hautbois : «In des Lebens Frühlingstagen») avant de retomber dans une semi-inconscience. Surviennent Fidelio et Rocco qui finissent de creuser la tombe (Duo: «Nur hurtig fort»). Compatissants, ils offrent à Florestan un peu de vin et un quignon de pain (Trio: «Euch werde Lohn»). La tombe creusée, Rocco lance un signal et Don Pizarro surgit, décidé à poignarder Florestan mais Fidelio s’interpose, révélant son identité et menaçant Pizarro d’une arme. La vigie signale l’arrivée de Don Fernando et Don Pizarro est contraint de quitter le cachot pour accueillir le ministre, laissant le couple à ses retrouvailles (Duo: «O Namenlose Freude»). L’arrivée du ministre entraine la libération des prisonniers (Choeur:«Heil sei dem Tag»). Don Fernando découvre l’emprisonnement de Florestan et la forfaiture de Don Pizarro. Il ordonne la libération de Florestan opérée par son épouse. Le chœur entame le final célébrant l’amour conjugal («Wer ein holdes Weib errungen»). Ce final s’apparente à la thématique de l’hymne à la joie de la 9e symphonie.

Différences entre versions

Entre la version de 1805 et la version finale de 1814, Beethoven a progressivement modifié l’intrigue, la faisant passer de trois actes à deux actes, allégeant le thème de l’intrigue amoureuse avec Marzelline pour la recentrer sur l’amour entre Florestan et Leonore.

Ainsi la version initiale comportait7 :

  • un solo ou Rocco tente de décourager Jaquino («Ein Mann ist bald genommen»);
  • un acte II qui commence à l’entrée de don Pizarro l’acte III commençant aux lamentations de Florestan;
  • un duo amoureux entre Marzelline et Fidelio («Um in des Ehe»);
  • une clôture de l’acte II par une intervention de Don Pizarro distribuant réprimandes et ordres («Auf euch nur will ich bauen»);
  • Rocco désarmant Fidelio avant de rejoindre Don Pizarro lors de l’affrontement dans le cachot;
  • une foule criant vengeance («Zur Rache, Zur Rache») pénétrant dans le cachot de Florestan après ses retrouvailles avec Leonore et laissant tout craindre au couple.

Elle ne comportait pas l’un des deux hymnes finaux («Heil sei dem Tag» ) et présentait une version très différente du final («Wer ein holdes Weib errungen»)8.

Interprètes

Affiche de la première de Fidelio au Theater am Kärntnertor de Vienne,
le .

Lors des créations

Rôles de Fidelio
Rôle Voix Première version

20 novembre 1805

Troisième version

23 mai 1814

Chef d’orchestre Ignaz von Seyfried Michael Umlauf
Florestan, un prisonnier ténor Friedrich Christian Demmer Giulio Radichi
Leonore, sa femme soprano ou mezzo-soprano Anna Milder Anna Milder-Hauptmann
Rocco, geôlier basse Rothe Carl Friedrich Weinmüller
Marzelline, sa fille soprano Louise Müller Theresa Bondra
Jaquino, assistant de Rocco ténor Caché Früwald
Don Pizarro, gouverneur de la prison basse baryton Sebastian Mayer Johann Michael Vogl
Don Fernando, ministre du Roi basse Weinkopf Ignaz Saal
Deux prisonniers ténor et basse
soldats, prisonniers, gens du peuple

La seconde version de l’opéra jouée le  rassemble les mêmes interprètes que la précédente à l’exception de Joseph August Röckel (de) qui prend le rôle de Florestan9.

Ultérieurement

Il faut retenir la place qu’occupe Wilhelmine Schröder-Devrient dans la caractérisation du rôle-titre tant au niveau de la voix que du tempérament10. La chanteuse assuma ce rôle de soprano dramatique dans une représentation de 1822, à la grande satisfaction du compositeur présent dans la salle. Le 15 juin 1833 à Londres, elle le chante à Covent Gardenelle a été couverte d’applaudissementsn 2. Par la suite, le rôle fut confié aussi bien à des sopranos dramatiques qu’à des mezzo-sopranos.

« Fidelio » est le mot de passe que doit donner Bill Hartford interprété par Tom Cruise dans le film Eyes Wide Shut de Stanley Kubrick en 1999 (on connaît la passion de Kubrick pour le compositeur).

Arrangements et réduction pour piano

Sous la direction de Beethoven, deux réductions de l’opéra pour chant et piano ont été réalisées :

Un arrangement pour instruments à vent de la version définitive de l’ouverture et de dix arias a été réalisé par Wenzel Sedlakn 3 et publié chez Artaria. La première mention de son existence a été faite dans une annonce parue en janvier 181511.

Compositeurs ayant traité le même sujet

  • Pierre Gaveaux, sur le livret original de Jean Nicolas Bouilly, Léonore ou l’amour conjugal — création le 19 février 1798 au théâtre Feydeau.
  • Ferdinando Paër, d’après la pièce de Bouilly sur le livret en italien de Giacomo Cinti, Léonore — création le 3 octobre 1804 à Dresde.
  • Simon Mayr, sous le titre L’Amour conjugal — création le 26 juillet 1805 à Padoue.

Annexes

Discographie et vidéographie

Cette liste présente quelques enregistrements particulièrement célèbres de Fidelio dans sa version définitive. Les chanteurs indiqués sont respectivement Leonore, Florestan, Pizarro et Rocco.

Discographie de Fidelio (version définitive)
année chef/orchestre chanteurs lieu enregistrement label commentaire
1941 Bruno Walter

Metropolitan Opera

Kirsten Flagstad, René Maison, Julius Huehn, Alexander Kipnis Concert, Metropolitan Opera 22 février 1941 Naxos « Véritable document sur quelques voix irremplacées et sur la direction visionnaire de Bruno Walter »12(OCLC 315556207)
1950 Wilhelm Furtwängler

Philharmonique de Vienne

Elisabeth SchwarzkopfKirsten FlagstadAnton DermotaJulius PatzakPaul SchöfflerJosef GreindlHanns Braun concert, Festspielhaus Salzbourg 5 août 1950 EMI/Opus Kura (OCLC 658655948 et 70857731)
1953 Wilhelm Furtwängler

Wiener Staatsopernorchester

Martha MödlWolfgang WindgassenOtto EdelmannGottlob Frick 1953 EMI « Intensité et profondeur de la direction, interprétation vocale dominée par la Léonore tragique de Marta Mödl »13,14.
1955 Karl Böhm

Wiener Staatsopernorchester

Martha MödlAnton DermotaPaul SchöfflerLudwig Weber concert, Wiener Staatsoper 5 novembre 1955 Orfeo (OCLC 706016730)15
1957 Ferenc Fricsay

Orchester der Bayerische Staatsoper

Leonie RysanekErnst HaefligerDietrich Fischer-DieskauGottlob Frick Berlin 1957 Deutsche Grammophon « Une grande version de Fidélio avec une Rysanek stupéfiante et une direction allégée pour l’époque »16(OCLC 953392325)
1961 Otto Klemperer

Covent Garden Orchestra

Sena JurinacJon VickersHans HotterGottlob Frick concert, LondresRoyal Opera House 24 février 1961 Testament (OCLC 165001053)
1962 Otto Klemperer

Orchestre Philharmonia

Christa LudwigJon VickersWalter BerryGottlob Frick Kingsway Hall, Londres 6–10, 12, 17 février et mars 7 mars 1962 EMI/Warner Classics « Voici la version la plus romantique, mais aussi la plus grande lecture de l’œuvre et certainement l’une des mieux enregistrées »17« Galvanisés par Klemperer, les chanteurs donnent le meilleur d’eux-mêmes. Incontestablement une référence »18,19(OCLC 933523853)
1969 Karl Böhm

Staatskapelle de Dresde

Gwyneth JonesJames KingTheo AdamFranz Crass Dresde 1969 Deutsche Grammophon (OCLC 224991160 et 254480403)
1970 Herbert von Karajan

Berliner Philharmoniker

Helga DerneschJon VickersZoltán KelemenKarl Ridderbusch 1970 EMI 20
1978 Leonard Bernstein

Wiener Philharmoniker

Gundula JanowitzRené KolloHans Sotin, Manfred Jungwirth Musikverein, Vienne février 1978 Deutsche Grammophon (OCLC 62039979)
1978 Karl Böhm

Bayerisches Staatsorchester

Hildegard BehrensJames KingDonald McIntyreKurt Moll 1978 Orfeo (OCLC 164595196)
1979 Georg Solti

Orchestre symphonique de Chicago

Hildegard BehrensPeter HofmannTheo AdamHans Sotin Medinah Temple, Chicago mai 1979 Decca (OCLC 705670530)
1989 Bernard Haitink

Staatskapelle de Dresde

Jessye NormanReiner Goldberg, Ekkehard Wlaschiha, Kurt Moll Studio Lukaskirche, Dresde novembre 1989 Philips (OCLC 802334254)
2003 Simon Rattle

Berliner Philharmoniker

Angela Denoke, Jon Villars, Alan Held, László Polgár Philharmonie de Berlin 28 avril 2003 EMI (OCLC 553817850)
2004 Nikolaus HarnoncourtZurich opera house orchestra Camilla Nylund, Jonas Kaufmann, Gunther Groissböck, Lazlo Polgar Opéra de Zurich Mai 2004 Arthaus Music DVD NTSC 107111
2010 Claudio Abbado

Orchestre du Festival de Lucerne

Nina StemmeJonas Kaufmann, Falk Struckmann, Christof Fischesser concert Festival de Lucerne 12-15 août 2010 Decca 21 (OCLC 733267739)
2015 Franz Welser-MöstWiener Philharmoniker Adriana Pieczonka, Jonas Kaufmann, Tomasz Konieszny, Hans-Peter König Festival de Salzbourg 7_13 Août 2015 United classica DVD

Pour Leonore dans la version de 1805 :

Pour Leonore dans la version de 1806 :

Bibliographie

Liens externes

Notes et références

Notes

  1.  Le chef d’orchestre était Ignaz von Seyfried
  2.  Archives de la famille Dumangin
  3.  Wenzel Sedlak (1776-1851), clarinettiste, maître de chapelle du prince de Liechtenstein au début du xixe siècle et directeur de son Harmonie. Il est aussi connu pour ses arrangements pour instrument à vent de plusieurs opéras de Rossini, Weber, von Winter et Cherubini.

Références

  1.  Cooper 1991p. 429.
  2.  Massin 1967p. 430.
  3. ↑ Revenir plus haut en :a b c et d Tranchefort 1983p. 120.
  4.  Élisabeth BrissonGuide de la musique de Beethoven, Éditions Fayard, 2005, p. 346.
  5.  Massin 1967p. 143.
  6.  Le titre de l’opéra Fidelio s’est imposé lors de la version définitive de 1814. Les titres des précédentes versions entre Léonore et Fidelio font l’objet de controverses — Voir à ce propos Massin 1967p. 646–647
  7.  Kaminski 2014p. 15;16.
  8.  Kaminski 2014p. 18.
  9.  Massin 1967p. 89.
  10.  Jean-Louis Dutronc, L’Avant-Scène Opéra – Fidélio p. 88.
  11.  Livret du disque Fidelio, version pour harmonie. Vienne, c. 1815, Ensemble Nachtmusique, dir. Eric Hoeprich (2003, Glossa GCD 920606) (OCLC 423660876).
  12.  François-René TranchefortL’Opéra, Paris, Éditions du Seuil, 634 p. (ISBN 2-02-006574-6)p. 572
  13.  François-René TranchefortL’Opéra, Paris, Éditions du Seuil, 634 p. (ISBN 2-02-006574-6)p. 571
  14.  « Un chef d’œuvre d’intelligence et de style »Le guide 1996 du CD : Tome 1, Répertoire Classique, Marabout,  (ISBN 978-2-501-02361-0)p. 67
  15.  Enregistrement salué par un Diapason d’or dans le magazine Diapason, avril 2011, p. 112.
  16.  Le guide 1996 du CD : Tome 1, Répertoire Classique, Marabout,  (ISBN 978-2-501-02361-0)p. 67
  17.  La Discothèque idéale : sous la direction de Bertrand Dermoncourt, Arles/Paris, Actes Sud, , 280 p. (ISBN 978-2-330-00216-9)p. 36
  18.  Le guide 1996 du CD : Tome 1, Répertoire Classique, Marabout,  (ISBN 978-2-501-02361-0)p. 66
  19.  Enregistrement salué par un Diapason d’or dans Diapason, janvier 2010, p. 70.
  20.  Enregistrement salué par « 5 diapasons » dans le magazine Diapason, juillet 2011, p. 75.
  21.  Enregistrement salué par « 5 diapasons » dans le magazine Diapason, septembre 2011, p. 92 ; par un diamant dans Opéra Magazine, juillet 2011 ; par « ffff » dans Télérama, août 2011 et par un Gramophone Award 2012, du magazine Gramophone.
  22.  Enregistrement salué par « 5 diapasons » dans le magazine Diapason, septembre 2009, p. 90.
  23.  Enregistrement salué par un « Diapason d’or » dans le magazine Diapasonno 442 de novembre 1993.

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